jeudi 29 mai 2008
Bonne réaction de la FEF sur les partenariats public-privé (PPP) dont le principe a été — et c’est fort regrettable — décidé ce matin par le gouvernement de la Communauté française :
« Il s’agit d’une opération unique destinée à 10 ou, au maximum, 15 % du parc immobilier scolaire dans les trois ans à venir. Et même si le coût financier du PPP, supérieur à celui d’un investissement traditionnel puisque le taux d’intérêt sera plus élevé, est en partie compensé par des économies d’échelle et l’inclusion de services d’entretien dans la redevance, les écoles qui en seront exclues devront se contenter de moyens réduits pendant toute la durée du contrat, à savoir 27 ans »
Comme l’explique Le Soir :
Le PPP se justifie pour une raison purement comptable : la capacité d’emprunt des entités fédérées (Communautés et Régions) est limitée par les fameux critères de Maastricht, qui imposent un taux maximum d’endettement aux Etats ayant adopté l’euro. En somme, il s’agit d’une sorte d’emprunt indirect, débudgétisé, censé permettre d’apporter de l’argent frais pour faire face aux demandes les plus urgentes.